(le collectif killmeway) bande-annonce pour vous autres

(le collectif killmeway) kill me, ouais !


faire un film ensemble, à plusieurs, à quelques-uns

faire un film avec des gens qui font des films. qui ont décidé de faire des films, qui pensent que c’est un travail à faire, un travail qui les concerne, qu’ils peuvent faire

un film avec des gens qui pensent que faire un film, ce n’est pas seulement l’œuvre d’un auteur, d’un solitaire

on peut faire un film en commun. comment faire un film en commun ?

diviser le travail. division du travail, non pas à l’imitation des tâches et des métiers du cinéma professionnel : division de la production d’un film par la capacité réelle de chaque personne à produire des images et des sons

trouver un nouvel ordre pour travailler, être plusieurs à penser, à faire des images et des sons séparément

faire un film ensemble, séparément. partir chacun dans un sens, tourner, monter en se proposant une méthode simple. faire une histoire qui ne se déroule pas, un propos qui ne se justifie pas, une action qui ne s’épuise pas, un drame qui ne culmine pas. faire des histoires, des propos, des actions et des drames, tout juste, par les moyens propres au cinéma, par le rapport qu’entretiennent les images avec les images, les sons avec les sons, les sons avec les images

puis revenir et faire le montage

faire des images, des sons qui ne se ferment pas sur eux-mêmes. des images, des sons, sans début ni fin, sans justification ni surdétermination, sans affect ni action

puis revenir, mettre en commun et faire le montage. histoire. Action. Drame

faire tenir ensemble des choses séparées. pas dans la volonté de les unir, d’en faire un film-somme. juste proposer un rythme, un ordre, un film. juste proposer un film. autre chose que l’expression d’une diversité, du bonheur de faire ensemble, mais une façon de faire un film conforme aux exigences que demande sa réalisation

commun mais séparé. tourner, monter des images et des sons séparément

faire le montage sans se contenter de mettre bout à bout, d’additionner des singularités, des sensibilités, de ménager des transitions, de ménager des concessions. un film dont ceux qui l’ont fait ne sauraient pas exactement où ça les mène. un film dont les raisons de ce qui arrive n’ont plus vraiment d’importance. diversion. film commun divisé. oubli des causes. présent des actes. films ouverts. fermés à tout le reste. fermés aux causes et aux raisons. début de quelque chose

faire un film en tenant les exigences qu’il impose. exigence qu’impose le cinéma. montage des images et des sons. ensemble et séparés. son. image. image. son. son. image. son. ordonnance des images et des sons. montage. trouver un truc. faire en sorte que ça tienne, que ça rie, pleure, crie, s’ennuie. mais pas comme dans la vie. comme au cinéma. un truc qui marche. non, pas un truc qui marche, un truc qui se monte, qui se coupe, qui va très vite, qui va très doucement

entendre plutôt que comprendre. voir plutôt que comprendre. entendre, voir des choses ensemble, séparées

le collectif killmeway, mai 2003

(marguerite duras) texte de présentation du film le camion



Premier projet

Ce n’est plus la peine de nous faire le cinéma de l’espoir socialiste. De l’espoir capitaliste. Plus la peine de nous faire celui d’une justice à venir, sociale, fiscale, ou autre. Celui du travail. Du Mérite. Celui des femmes. Des jeunes. Des Portugais. Des Maliens. Des intellectuels. Des Sénégalais.
Plus la peine de nous faire le cinéma de la peur. De la révolution. De la dictature du prolétariat. De la liberté. De vos épouvantails. De l’amour. Plus la peine.
Plus la peine de nous faire le cinéma du cinéma.
On croit plus rien. On croit. Joie : on croit : plus rien.
On croit plus rien.
Plus la peine de faire votre cinéma. Plus la peine. Il faut faire le cinéma de la connaissance de ça  : plus la peine.
Que le cinéma aille à sa perte, c’est le seul cinéma.
Que le monde aille à sa perte, qu’il aille à sa perte, c’est la seule politique.

Deuxième projet

Le cinéma arrête le texte, frappe de mort sa descendance  : l’ imaginaire.
C’est là sa vertu même : de fermer. D’arrêter l’imaginaire.
Cet arrêt, cette fermeture s’appelle : film.
Bon ou mauvais, sublime ou exécrable, le film représente cet arrêt définitif. La fixation de la représentation une fois pour toutes et pour toujours.
Le cinéma le sait : il n’a jamais pu remplacer le texte.
Il cherche néanmoins à le remplacer.
Que le texte seul est porteur indéfini d’images il le sait. Mais il ne peut plus revenir au texte. Il ne sait plus revenir.
Il ne connaît plus le chemin de la forêt, il ne sait plus revenir au potentiel illimité du texte, à sa prolifération illimitée d’images.
Le cinéma est épouvanté, il se bat lutte, s’essouffle pour trouver d’autres voies que la parole pour répondre à l’intelligence grandissante de son spectateur, pour l’appréhender et l’engouffrer encore dans ses salles de projection, pour qu’il consomme encore son produit.
Cela se voit. Le cinéma voit déjà le désert du cinéma devant lui. Opulent, milliardaire, le cinéma tente, à partir de moyens financiers qui concurrencent ceux des transactions pétrolières et de campagnes électorales, de retrouver son spectateur.
Les films baignent soit dans la beauté, soit dans le crime, le sang, les tueries, l’angélisme, l’exotisme prolétarien. Proust, Balzac, les scandales financiers, la patience des peuples, la floraison de la faim.
En vain.
Le cinéma n’arrive plus à répondre à la soif grandissante de connaissance de son spectateur.
Ce que le cinéma ne sait pas c’est que ce qui se passe au-dehors du cinéma rejoint ce qui se passe au- dedans du cinéma.
Que ce n’est pas, si milliardaire soit-il, que le cinéma peut rattraper l’intelligence qu’a le spectateur de la fabrication de ce cinéma.
Que l’inadéquation fabuleuse entre les moyens du cinéma produit qui en sort.
et son projet frappe dorénavant de mort le Que c’est pareil.
Que la fabrication du film, c’est déjà le film.
Le refus devient indivisible et total. Le spectateur, de plus en plus, n’entre plus dans la salle. Il sait à l’avance que le produit qu’on lui propose est verrouillé dans le milliard, bâtard, pollué par les conditions mêmes de sa fabrication.
Le refus se connaît comme tel, il est sorti de l’asphyxie des consignes militantes de tout bord. Il est libéré.
Le spectateur ne casse plus les vitrines. Il passe. Il reste dans la rue, plutôt que d’entrer.
C’est tout.
La masse malade, atteinte de calme, de digestion continue, entrera encore dans la salle, mais seule, dorénavant.
Elle subira le film, sans lendemain, sans écho. Une pierre dans un puits.
Il y a longtemps maintenant que beaucoup ont quitté le cinéma.
C’est pour ça qu’on en fait.
Textes de présentation du film Le Camion, Editions de Minuit, 1977.

(dziga vertov) manifeste ciné oeil



Je suis un oeil.
Un oeil mécanique.
Moi, c'est-à-dire la machine, je suis la machine qui vous montre le monde comme elle seule peut le voir.
Désormais je serai libérée de l'immobilité humaine. Je suis en perpétuel mouvement.
Je m'approche des choses, je m'en éloigne. Je me glisse sous elles, j'entre en elles.
Je me déplace vers le mufle du cheval de course.
Je traverse les foules à toute vitesse, je précède les soldats à l'assaut, je décolle avec les aéroplanes, je me renverse sur le dos, je tombe et me relève en même temps que les corps tombent et se relèvent…
Voilà ce que je suis, une machine tournant avec des manoeuvres chaotiques, enregistrant les mouvements les uns derrière les autres, les assemblant en fatras.
Libérée des frontières du temps et de l'espace, j'organise comme je le souhaite chaque point de l'univers.
Ma voie est celle d'une nouvelle conception du monde. Je vous fais découvrir le monde que vous ne connaissez pas.

- Le cinéma dramatique est l'opium du peuple.
- A bas les rois et les reines immortels du rideau. Vive l'enregistrement des avants-gardes dans leur vie de tous les jours et dans leur travail!
- A bas les scénarios-histoires de la bourgeoisie. Vive la vie en elle-même!
- Le cinéma dramatique est une arme meurtrière dans les mains des capitalistes! Avec la pratique révolutionnaire au quotidien nous reprendrons cette arme des mains de l'ennemi.
- Les drames artistiques contemporains sont les restes de l'ancien monde. C'est une tentative de mettre nos perspectives révolutionnaires à la sauce bourgeoise.
- Fini de mettre en scène notre quotidien, filmez-nous sur le coup comme nous sommes.
- Le scénario est une histoire inventée à notre propos, écrite par un écrivain. Nous poursuivons notre vie sans avoir à la régler au dire d'un bonimenteur.
- Chacun de nous poursuit son travail sans avoir à perturber celui des autres. Le but des Kinoks est de vous filmer sans vous déranger.
- Vive le ciné-oeil de la Révolution!

NOUS

Nous, afin de nous différencier de la meute de cinéastes ramassant pleinement la saleté des poubelles, nous nommons les " Kinoks ".
Il n'y a aucune ressemblance entre le " cinéma réaliste des Kinoks " et le cinéma des petits vendeurs de pacotilles.
Pour nous, le cinéma dramatique psychologique Russe-Allemand lourd de souvenirs infantiles ne représente rien d'autre que de la démence.
Nous proclamons les films théâtralisés, romanisés à l'ancienne ou autres, ensorcelés.
- Ne les approchez pas!
- N'y touchez pas des yeux!
- Il y a danger de mort!
- Ils sont contagieux!
Nous pensons que l'art du cinéma de demain doit être le reflet du cinéma d'aujourd'hui.
Pour que l'art du cinéma survive, la "cinématographie " doit disparaître. Nous voulons accélérer cette fin.
Nous sommes opposés à ce que beaucoup appelent le cinéma de " synthèse ", mélangeant les différents arts.
Même si les couleurs sont choisies avec soin, le mélange de couleurs affreuses donnera une couleur affreuse, on ne peut obtenir le blanc.
La véritable union des différents arts ne pourra se faire que quand ceux-ci auront atteint leur apogée.
Nous nettoyons notre cinéma de tout ce qui s'y est insinué, littérature et théâtre, nous lui cherchons un rythme propre, un rythme qui n'ait pas été chapardé ailleurs et que nous trouvons dans le mouvement des choses.
Nous exigeons:

A la porte
- Les étreintes exquises des romances
- Le poison du roman psychologique
- Les griffes du théâtre amoureux
- Le plus loin possible de la musique

Avec un rythme, une évaluation, une recherche d'outils propres à nous même, gagnons les grandes étendues, gagnons un espace à quatre dimensions (3 + le temps).
L'art du mouvement qu'est le cinéma ne nous empêche en aucun cas de ne pas porter toute notre attention sur l'homme d'aujourd'hui.
Le désordre et le déséquilibre des hommes autant que celui des machines nous font honte.
Nous projetons de filmer l'homme incapable de maîtriser les évolutions.
Nous allons passer du lyrisme de la machine à l'homme électrique irrécusable.
En dévoilant l'âme de la machine, nous allons faire aimer le lieu de travail de l'ouvrier, le tracteur de l'agriculteur, la locomotive du machiniste…
Nous allons rapprocher l'homme et la machine.
Nous formerons des hommes nouveaux.
Cet homme nouveau, épuré de ses maladresses et aguerri face aux évolutions profondes et superficielles de la machine, sera le thème principal de nos films.
Il célèbre la bonne marche la machine, il est passionné par la mécanique, il marche droit vers les merveilles des processus chimiques, il écrit des poèmes, des scénarios avec des moyens électriques et incandescents.
Il suit le mouvement des étoiles filantes, des événements célestes et du travail des projecteurs qui éblouissent nos yeux.

Dziga Vertov - Manifeste ciné-oeil (1923)

(jean-luc godard) un film, la télévision



Un film, c'est deux ou trois heures, la télévision, c'est toute la journée. Faire de la télévision de manière intéressante... C'est le producteur qui fait de la télévision, qui a le pouvoir, du reste, puisqu'il programme. Lui, son film, n'est pas un match, une série policière, un documentaire ; c'est le match, la série policière... c'est ça leur film à la télé. Et les gens qui regardent la télé, plus les nouvelles, plus la publicité, en fait c'est ça le film. Alors qu'un film de cinéma, comme une musique, c'est différent ; c'est un bloc en lui-même, et à cause de ça, c'est travailler d'une autre façon. Je pense qu'il y a deux manières de travailler, qu'il ne faudrait pas faire ennemies, mais on les fait ennemies parce que si elles se rejoignaient, ça aurait une énorme puissance.

(dojo cinéma) guerre au (cinéma) mondain


Juin 2005 Séminaire 2, à l'occasion de La Guerre des Mondes de Steven Spielberg



1. Le cinéma mondain c'est quoi? C'est le grand cinéma, c'est l'art du grand frisson. C'est les grandes émotions, les faciles et les complexes, les profondes et les superficielles, les belles et les moches. C'est le cinéma à sensation(s).

2. Le cinéma mondain c'est le cinéma des grands, celui qui ne croit pas aux petits, qui ne croit pas aux gens. Qui ne croit pas, en l'occurrence, que les gens pensent, que les gens puissent se constituer autrement qu'en troupeau (de moutons culturels ou de porcs consommateurs, c'est selon). Celui qui ne croit pas que les gens puissent se constituer en un véritable public. Le cinéma mondain prend les gens pour des idiots.

3. Le cinéma mondain c'est le cinéma des gros. C'est celui qui rapporte (aux) gros. Qui rapporte soit à ceux qui ont déjà de la thune (proxénétisme) soit à ceux qui savent comment s'en procurer (prostitution). Le cinéma mondain est si gros qu'il prend toute la place, qu'il occupe tout le terrain, le champ et le contrechamp. C'est ainsi que le cinéma mondain est indifféremment commercial (hégémonie des "majors") ou subventionné (exception cul…). Les majors et le cul étant fait pour se rencontrer, peu importe que les uns baisent l'autre: ce sont les deux qui jouissent. Le cinéma mondain c'est le cinéma de la jouissance.

4. Le cinéma mondain subventionné est un cinéma qui parfois ne rapporte pas d'argent. Ce n'est pas une mauvaise gagneuse pour autant. Son souteneur, qui est alors l'État, est content: ou bien son investissement profite tout de suite aux idées dominantes, ou bien il profite à plus ou moins long terme aux idées qui rapporteront demain. Le cinéma mondain se dit dans ce cas "cinéma subversif" ou "cinéma alternatif".

5. Le cinéma mondain c'est le cinéma qui raconte des histoires. Celui qui, à défaut de ne jamais connaître, à défaut de ne jamais faire l'Histoire, de ne jamais rencontrer la vraie, la petite, la pauvre Histoire, se la raconte. Le cinéma mondain se la raconte, et pire encore: se la raconte toujours de la même façon. Avec le cinéma mondain, c'est toujours la même histoire.

6. Le cinéma mondain fait des histoires. Il fait des embrouilles, il brouille, il obscurcit. Le cinéma mondain est (du côté) obscur.

7. Le cinéma mondain c'est le cinéma du rêve, c'est l'usine à rêve. C'est l'usine où on croit que le cinéma imite les rêves et que les rêves imitent la vie. Alors que c'est l'inverse. Le cinéma mondain c'est l'usine, c'est le cinéma où on produit des films, des rêves, des vies, de longs rubans avec un début et une fin. Des vies pleines de sens, des rubans cousus de fil blanc, des films sans trous, des rêves sans vide. Alors que c'est l'inverse. Exactement l'inverse. Alors que Godard dit que la vie c'est fait «de trous, de trucs qui vont très vite et très doucement.» Alors que Godard fait des films. Mais l'usine, mais le cinéma, l'usine comme le cinéma ont oublié que l'histoire des gens n'est pas durable et répétitive, mais bien rare et séquentielle.

8. Le cinéma mondain c'est le cinéma qui a peur de la mort.

9. C'est pourquoi le cinéma mondain ne connaît rien à la vie. Et c'est pourquoi il se la joue. C'est pourquoi il ne peut que se la jouer. Le cinéma mondain se la raconte et il se la joue. Et pour se la raconter, il fabrique des stars. Et pour se la jouer, il produit des comédiens. Et les comédiens jouent à l'humanité, aux sentiments, à la profondeur. Ils se la jouent grave. Ils répètent, ils rapportent. Et les stars et les comédiens sont des rapporteurs, des bons rapporteurs, des bonnes gagneuses. Ils rapportent, ils ramènent au pied. Les comédiens sont de bons chiens. Ils ramènent ce dont on voulait se débarrasser. Ils répètent ce qu'on savait déjà et dont on ne voulait plus. Pas de nouveauté, pas d'invention. Le cinéma mondain considère que l'homme est fait pour ce qu'il vit, jusqu'à ce que mort s'ensuive. Ce cinéma-là dit et rapporte et répète que l'homme est fait pour cette vie de chiotte.

10. Le cinéma mondain c'est le cinéma qui ignore ce qu'est un public, c'est le cinéma qui ignore le public. C'est le cinéma qui ignore que le public c'est celui qui n'est pas déjà là, celui qui ne se compte pas, celui qui ne rentre pas dans les statistiques, celui qui ne s'explique pas. Que le public ne s'explique pas par la grande histoire, par les grandes (man)œuvres, ne s'explique pas par les catégories sociales ni par les particularismes culturels.

11. Le cinéma mondain c'est le cinéma pour la bonne bouche. C'est le cinéma où on entre par la grande porte, par le palais, l'or et le velours. Le cinéma mondain c'est ce cinéma où on reste deux heures et demie assis dans le velours, puis où on est foutu dehors. C'est le cinéma d'où on est éjecté, refoulé, le cinéma où on est poussé dehors par des couloirs obscurs, refoulé vers des issues de secours, vers les poubelles. Vers l'arrière, par le cul. Le cinéma mondain est une bouche et un cul. Une bouche qui ne sait que mâcher et un cul que pousser. Le cinéma mondain est une bouche, un cul et un ventre. Et c'est le public que le cinéma mondain bouffe et chie.

12. Depuis toujours, le cinéma mondain fait mine de ne pas savoir ce que tout cela veut dire. Il fait mine d'ignorer, il tâche de digérer ce qui se manifeste hors de lui, comme il ignore et comme il digère les gens. Il existe pourtant, depuis que le cinéma existe, un autre cinéma que le cinéma mondain. Un cinéma qui par sa faiblesse, son manque de force excédentaire, sa pauvreté même, fait effort avec rigueur. Un cinéma qui fait rigoureusement l'effort de ne pas faire histoire, de ne pas raconter d'histoires, d'être le vrai cinéma des gens, le cinéma d'un public. Ce cinéma aussi a à voir avec les rêves et la vie, mais c'est parce que les rêves et la vie l'imitent. Ce cinéma est: populaire.

Laurent Bruel et Rudolf di Stefano, le 2 juillet 2005